18/03/2013 /
Simon Clair
#5
Si l’on s’en tient au premier single : The Psychedelic Furs
À écouter le superbe « 2013 », premier single au clip inquiétant dévoilé il y a trois semaines, c’est plutôt chez les débuts des Psychedelic Furs que Gillespie & Co semblent avoir puisé leur inspiration pour More Light. Même brouillard de guitares 80’s, même batterie à la frappe convaincue, même emphase dans les effets de voix, « 2013 » a parfois des airs de « Pretty In Pink » ou de « Forever Now », le saxo lacéré en plus.
#4
S’ils gardent les mêmes fréquentations : My Bloody Valentine
À force de traîner avec les membres de My Bloody Valentine, Primal Scream a fini par faire dans l’échange chromosomique. En plus d’avoir réquisitionné un temps Debbie Googe au poste de bassiste, Kevin Shields est annoncé à la guitare sur certains morceaux de ce nouvel album. Pourtant, on a quand même du mal à imaginer Bobby Gillespie s’enfermer dans un maelström sonique pour autiste shoegaze. Mais qui sait, peut être que More Light va être repoussé à mai 2035 ?
#3
S’ils font une descente d’acide quinze ans après : Peaking Lights
Entre pop, dub et musique psychédélique, l’album Vanishing Point est souvent éclipsé par l’histoire musicale au profit du classique Screamadelica. Pourtant, ce disque tout en boucles psychotropes et expérimentations aériennes a essaimé un peu partout, quittant les trottoirs encrassés de Glasgow pour aller s’étendre sur les plages californiennes du label Not Not Fun Records ou dans les songes arc-en-ciel de Peaking Lights. Bobby Gillespie compte-il montrer à tous ces petits jeunes qui est le vrai patron du style ?
#2
S’ils optent pour un revival Jesus and Mary Chain : Trailer Trash Tracys
Avant de former Primal Scream, Bobby Gillespie a longtemps officié derrière les fûts de batterie du légendaire groupe Jesus and Mary Chain. Sa première véritable expérience musicale consistait donc à être coincé entre larsens violents et réverbération. S’il est vrai que l’on finit toujours par revenir à ses premières amours, le prochain Primal Scream pourrait bien ressembler à du Trailer Trash Tracys tant la musique de ces anglais rappelle parfois les plus belles errances du trio noisy des frères Reid.
#1
Si tout se mélange dans leur tête : Hawkwind
Sur l’essentiel de Screamadelica, Primal Scream mettait au point une potion narcotique taillée pour la rave party et l’amour universel. En 2006, le groupe est pourtant revenu à un rock tout de cuir pour l’album Riot City Blues. Si les écossais se perdent cette fois dans leur discographie et décident de gober simultanément ecstasy et bourbon sec, ils pourront alors secouer la tête la bouche grande ouverte comme les mecs d’Hawkwind.