5 pistes pour le prochain album de Daft Punk


29/01/2013 /

Nico Prat

#5
S’ils reviennent aux racines familiales : La Compagnie Créole
Moitié du duo, Thomas Bangalter est un fils de. De Daniel Vangarde (de son vrai nom Daniel Bangalter, donc), musicien un peu raté mais parolier à succès. Pour preuve : dans les années 70, on le retrouve aux côtés de Sheila, des Gibson Brothers, d’Ottawan et de la Compagnie Créole. Sur « One More Time », les Daft samplaient d’ailleurs Eddie Johns, produit par le papa. Pour un retour aux sources, bien avant Homework, ce disque devrait donc être bon pour le moral.
#4
S’ils aiment le sexe tendre : Serge Gainsbourg
Véritable artisan du sexe romantique, Gainsbourg fait toujours office aujourd’hui de figure tutélaire pour beaucoup. On pense entre autres à Sébastien Tellier, dont l’album « Sexuality » (tout est dans le titre) avait été produit par… Guy-Man (celui avec le casque). Le « Nightcall » de Kavinsky, c’est aussi lui. Bon et puis sur leur dernier album, le plus beau morceau s’appelait « Make Love ».
#3
S’ils préfèrent le sexe sauvage : LFO
Thomas Bangalter (l’autre, avec le casque) n’est pas non plus du genre passif. Il est aux commandes des BO d’« Irréversible » et « Enter The Void », où, comme toujours chez Gaspard Noé, le sexe a toute sa place. Particulièrement dans le deuxième, qui contient dans sa BO du LFO. C’est bien crade comme il faut, et ce n’est pas sans rappeler « Rollin’ And Scratchin ».
#2
S’ils décident de ne pas trop se faire chier : Plastikman
La rumeur prétend que « Human After All » fut enregistré dans l’urgence (six semaines), ce qui expliquerait ses boucles sans fin, ces titres tournant en rond (pour la plupart). Une idée comme une autre : ne vous embêtez pas trop, et optez pour la minimale. Une note suffit, et vous étalez ça sur une petite dizaine de minute. Et puis bon, vous changez les beats de temps en temps, ni vu ni connu.
#1
Si tout ce qui se dit est vrai : Music Go Music
Donc, il y aurait du Moroder et Rodgers, maître funk s’il en est avec son groupe Chic. Gonzales était également de la partie, pour jouer un peu de piano. Oh, et Panda Bear serait même dans la boucle. Bon, si tout cela se confirme, difficile d’imaginer quoi que ce soit, si ce n’est de longues plages, une basse ronde et des mélodies à tiroirs. Exactement la formule de ce groupe injustement oublié made in Los Angeles.

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