Chroniques

White Reaper White Reaper Does It Again

Tony Esposito, Ryan Hater, Nick Wilkerson et Sam Wilkerson ne sont rien de plus que des gamins du Kentucky tourmentés par les filles et désireux de hurler leur rage dans un micro. Rien de plus, parce qu’il n’y a nul besoin d’autre chose pour accoucher d’un bon disque, voir même d’un grand. Rarement sophistiqué, parfois grotesque (“”) ou tout simplement puéril (“”), leur punk saupoudré de pop, quelque part entre les Pistols et les Strokes, n’en demeure pas moins, à chaque fois, éclatant. La voix du chanteur et guitariste Tony accumule toute la tristesse et la hargne du monde (“Friday The 13th”, jouissive, le final “”), et là réside la force du groupe, dans cette implacable honnêteté, celle de quatre potes qui ne prétendent pas être ce qu’il ne sont pas, et au passage possèdent le talent pour accoucher de mélodies évidentes, les plus belles. Une absence totale de cynisme au service d’un premier album passé injustement inaperçu, sorti au milieu de l’été, et qui nous rappelle les belles heures des Strokes du début des années 2000. Rien que ça.

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