La Symphonie Pornographique. Le titre de ce nouvel EP est en soi une belle définition de l’Art pratiqué par le jeune homme. Symphoniques, ses compositions le sont dans leurs ambitions, dans cette grandiloquence qui empêche ses chansons de sonner fades, ou tout simplement quelconques. Pornographique ensuite dans cette dissection de l’intime. Charles-Baptiste n’aime rien tant que disséquer le couple, les couples, les familles, les amants, et leurs raisons de rester ainsi ou de se séparer.

Ce nouvel EP, plus abouti et sophistiqué que ses précédentes oeuvres, impose définitivement dans nos coeurs (brisés, forcément) un talent de parolier doublé de celui, peut-être encore plus éclatant, de mélodiste. Et pour ceux qui se poseraient encore la question: il n’est en aucun cas honteux de crier son amour pour les refrains français des autoroutes de notre enfance, ceux de Daniel Balavoine, de Julien Clerc ou fr Michel Berger,Charles-Baptiste, lui, le fait juste mieux que personne.