En deux mots : Sur les photos, la demoiselle se la joue Lolita entourée de mecs pas commodes sapés en noir. Ambiance posée : Petite Meller refuse de choisir entre crédibilité hip-hop et son air de fausse intello (elle aurait une licence de philo, à ce qu’il paraît). Elle se revendique elle-même comme artiste de « nuvo-jazzy pop ». Ce qui ne signifie rien, sinon peut-être qu’elle se moque de nous. Ce qui était déjà un peu le cas avec son groupe Terry Poison, avec lequel elle s’est faite « connaitre » en 2006 (en un mot comme en cent : à ne surtout pas écouter). Côté bio, c’est tout ce qu’on a pour le moment.
Aujourd’hui, c’est en solo que la jeune américaine, qui vit à Paris, décide de se lancer. D’abord avec une reprise de , histoire d’imposer, comme Vanessa Paradis en son temps, son joli minois et son une image crypto-jailbait dans le paysage. Morceau absolument affreux (et non, il ne s’agit pas d’un fake). Dans une veine Vanessa Paradis kitschouille, écoutez plutôt . En revanche, le single mignonnet la place dans les sillons d’une Kelly Clarkson en version asperge. Le clip, lui, est co-réalisé par Napoleon Habeica, photographe de chez American Apparel, d’où une impression de campagne promotionnelle pour la collection automne-hiver. Next Big Thing, peut-être ? Reste que, moins diva que girl next door, la demoiselle a tous les atouts pour faire son nid dans les charts et surtout, pour devenir le futur bachi-bouzouk des réseaux sociaux.
Pour les fans de : Vanessa Paradis, Uffie et pour les nanas qui portent des chaussettes montantes.