07/10/2013 /
La rédaction
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Dee Dee Ramone – Funky Man
S’il nous avait fallu choisir un gagnant toutes catégories confondues, Dee Dee Ramone aurait été un sérieux candidat au titre. Le bassiste des Ramones, peu après son départ du groupe, décide de rentrer dans le rap game. Il est toujours addict, et ça se voit : entre un flow balourd et des instrus pataudes, ce morceau et l’album qui suivra constituent deux échecs (artistique et commercial) retentissants.
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The Beatles – Ob-La-Di Ob-La-Da
On ne touche pas aux Beatles. Mais même le fan le plus hardcore des Fab Four reconnaîtra (sous la torture, peut-être) que, eh bien, Ob-La-Di Ob-La-Da, c’est pas trop sa came. Plus proche du générique d’émission pour enfant que de la pop-song générationnelle, ce n’est pas un hasard si les détracteurs de Paul McCartney utilisent ce morceau comme argument numéro 1.
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John Frusciante – Enter A Uh
Certains vous diront que c’est de l’Art et qu’on ne peut pas comprendre. Mais John Frusciante, ancien guitariste des Red Hot, a surtout sérieusement fondu les boulons au moment d’enregistrer ce morceau. Et, la preuve, il l’admettra plus tard : Smile from the Streets You Hold, l’album dont est tiré Enter A Uh, a été publié pour payer sa drogue.
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Mick Jagger – Let’s Work
Là, on en sait pas vraiment par où commencer. Le clip hyper-cheap ? La danse des canards revisitée ? L’ensemble ressemble avant tout à un pari raté.
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Liz Phair – My Favorite Underwear
Autrefois héroïne underground et dix ans après le cultissime Exile in Guyville, Liz Phair décide de se la jouer Avril Lavigne. Avec un album volontairement orienté grand public, elle a réussi un coup de maître : perdre ses anciens fans sans un gagner un seul.
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Foo Fighters – Best of You
Depuis 20 ans, une théorie se vérifie sans faillir : le crédibilité de Dave Grohl est proportionnelle à la longueur de ses cheveux.
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Bob Dylan – Tight Connection to My Heart
La petite danse que Dylan inaugure à la fin du morceau (à partir de 5:05) veut à peu près tout dire, non ?
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The Smiths – Frankly Mr. Shankly
On fait un peu preuve de mauvaise foi. Ça nous arrive. Mais sérieusement, qui est le mec responsable de cette ligne de basse ?
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Mick Jagger – Sweet Thing
Mick Jagger, à défaut d’avoir pu devenir Prince, est un peu le Christophe Maé anglais.
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ZZ Top – Sleeping Bag
ZZ Top + années 80 = pas un bon mélange. Pas du tout du tout du tout.
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The Cure – Why Can’t I Be You ?
Après les Beatles et les Smiths, vous allez nous dire qu’on donne le bâton pour se faire battre. Mais sans déconner, c’est quoi ce riff de synthé ? Fort heureusement, The Cure ne sera jamais WHAM.
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U2 – Discothèque
Et il va sans dire que U2 ne sera jamais New Order non plus (à noter le look de Bono, au firmament de sa ressemblance avec Robin Williams).
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Vampire Weekend – California English
Non, l’auto-tune ne sera JAMAIS cool.
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The Prodigy – Baby’s Got a Temper
En même temps, toi aussi tu te vois écrire un morceau potable après le succès de Fat of the Land ?
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Metallica – St. Anger
Nickelback a toujours voulu être Metallica. Metallica n’aurait jamais dû devenir Nickelback.
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David Bowie – Day In, Day Out
Pour le coup, on miserait plutôt sur “Day Out” (on ne remerciera jamais assez les années 80).
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Radiohead – Pop Is Dead
Devenir une blondinette ne fera jamais de toi le nouveau Kurt Cobain. Même quand tu t’appelles Thom Yorke. Surtout quand tu t’appelles Thom Yorke, en fait.