Quels exemples de sortie de crise rock’n’roll pour l’UMP ?

C’est Emmanuel Kant qui le souligne, dans la quatrième proposition de son essai Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique : il établit le concept d’« insociable sociabilité », qui désigne à la fois l’« inclinaison à s’associer » et le « penchant à se séparer (s’isoler) » de l’homme. En gros : on a besoin du groupe, mais si on en a besoin, c’est surtout pour attirer la lumière sur soi. Mais il faut le dire, en matière de combat de coqs, Jean-François Copé et François Fillon n’ont rien inventé : nos amis les rockers ont déjà bien creusé les sillons de la guerre d’égo. Voyons comment ça peut se passer.

L’exemple The Fall : l’un d’entre eux se transforme en dictateur

C’est simple, quand le pouvoir ne s’obtient pas de manière démocratique, il se revendique par la force. Mark E. Smith l’a bien intégré et après avoir formé The Fall en 1976, il devient vite un chef tyrannique. Rien qu’à regarder la page Wikipedia «  », on envisage mieux la personnalité du bonhomme. Copé et Fillon devraient s’inspirer du leadership de Mark E. Smith, qui, si on met de côté son manque de diplomatie, permettrait de débarrasser l’UMP d’une partie de ses fantasques baratineurs, et de satisfaire la fameuse « culture du chef ».

Taux de probabilité : 12%

Nous vivons en démocratie, et les groupes de rock ne ressemblent pas tant que ça aux partis politiques, peut-être, au final : le dialogue, la tolérance, l’harmonie, le bien commun sont des valeurs chères à nos dirigeants. C’est eux qui le disent.

Autres exemples :

The Brian Jonestown Massacre, The Strokes, Smashing Pumpkins

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