En deux mots : Quand nous avons rencontré Marc Desse, il jouait encore avec son premier groupe, Théâtre Métamorphosis. C’était à l’International (à Paris – ndlr), en première partie d’un groupe, dont je ne me souviens plus le nom. Oh oui ! Young Michelin… Bref, c’était une très belle soirée, et j’ai tout de suite accroché avec Marc, ce garçon timide et attachant. Marc est un romantique, un vrai, un amoureux solitaire, sans pose, qui vit pour et par sa musique. Il me fait penser à une sorte d’Yves Simon un peu déglingué, ou à un Daniel Darc tendre. Sur scène, quand il joue seul avec sa guitare acoustique, il a des faux airs de Jonathan Richman, mais un Jonathan Richman beaucoup moins exubérant. Sa musique est fragile, parfois bancale (c’est un compliment, venant de ma part) mais toujours sensible et sincère. La sincérité, le côté un peu abrasif du son et des textes simples, voilà ce qui me touche chez ce personnage lunaire. Il a sorti 3 EP tous parus chez Bleeding Gold Records, un label américain. Le dernier sonne plus « rock », plus massif, plus viril, et il s’appelle .
Pour les fans de : The Nits, The Velvet Underground, Gamine, Jacno