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Matthew McAnuff (1986-2012)

Il y a ce que la presse aime appeler le club des 27. Cette triste bande réunissant ces surdoués de la musique qui ont en commun le fait de s’être éteints en plein vol. Sur ce point, Matthew McAnuff fut une étoile un peu plus filante que les autres.
22/08/2015 / Romain Herreros

Il y a ce que la presse aime appeler le club des 27. Cette triste bande réunissant ces surdoués de la musique qui ont en commun le fait de s’être éteints en plein vol. Sur ce point, Matthew McAnuff fut une étoile un peu plus filante que les autres. Fauché à l’aube de ses 26 piges, le dernier fils de Winston du même nom, est parti un soir d’août 2012. Le 22 août, il y a trois ans jour pour jour. Il a laissé derrière lui un album posthume mais surtout deux tubes qui ont fait sa renommée. Alors qu’il était censé embrasser un parcours qui pouvait faire de lui une pointure mondiale du reggae, le natif de Kingston est venu rajouter son nom à la très longue liste des victimes de la violence jamaïcaine. Pourtant, les choses avaient bien commencées. Un entourage qui baigne dans le reggae, un papa qui enchaîne les scènes en Europe mais surtout un talent précoce  qui le mène naturellement à suivre l’exemple paternel et, pourquoi pas, un jour dépasser le maître.  

« C’était quelqu’un de très doux, très beau ». Voilà comment Romain Germa, producteur et co-fondateur du label Makasound se souvient de son premier contact avec Matthew McAnuff. Dans le cadre d’un voyage en Jamaïque, Romain et son associé Nicolas Maslowski, vont tomber sur le fils de Winston McAnuff, alors âgé de 13 ans, dans cette modeste bâtisse de ciment qui fait office de maison, au fond de ces collines à deux heures de Kingston, dans les contreforts du comté de Manchester. Nous sommes en 2001 et le garnement vient de souffler ses treize bougies. Le petit gars qu’il était voulait alors devenir chimiste ou bien professeur de sciences. Sage.

Un destin bien éloigné de la France et de ces scènes enfumées qu’il écumera quelques années plus tard. Du moins au premier abord. Car au vrai, le petit Matthew a le « roots » chevillé au corps. En effet, ses proches assurent à l’unisson qu’il possédait dès l’adolescence cette voix particulière et cette lucidité qui ont esquissé les contours et la précocité de son talent.



Entre ce souvenir de gamin se rêvant scientifique sourire aux lèvres et la dépêche d’Associated Press qui révèle son assassinat par arme blanche, un décennie s’est écoulée. Dix années au cours desquelles Matthew McAnuff est progressivement passé du statut de celui qui, penaud, s’incruste dans le monde reggae sur la pointe des pieds à celui qui, quasi-agressif, entend imposer ses règles quitte à se fâcher avec ses proches. Une trajectoire singulière qui a, bien entendu, suffi à nourrir bien des rumeurs sur les conditions de sa mort…

Campagne, uniforme et famille nombreuse

, on peut brièvement saisir le décor modeste, l’ambiance d’une chaude après-midi jamaïcaine et les liens de la fratrie McAnuff, unie derrière le père. La weed aussi. Beaucoup de weed. Matthew compte plusieurs frères et sœurs mais les aléas de la vie font que c’est surtout avec ses aînés Rashaun et Ishmel qu’il va grandir. Séparée de son père, sa maman a migré vers les Etats-Unis, pour New-York plus précisément. Le plus grand de ses frangins, surnommé « Kush », est le demi-frère de Matthew. « Lui, c’est le plus rasta, très calme, très gentil, très consciencieux avec son mode de vie, investi d’une sorte de devoir mystique envers la musique» rembobine Romain Germa.

« Matthew et moi sommes les seuls à avoir le même père et la même mère » nous explique Ishmel, loin du climat tropical qui l’a vu grandir, sous un crachin glacial d’un soir de novembre, dans un coin paumé de Nanterre. Enchaînant clope sur clope, celui qui arbore une crinière de dreadlocks balancées en arrière et un bouc inimitable, s’est installé en France depuis deux ans. Ému, il se replonge volontiers dans le récit de son enfance. « On était sur Kingston mais on a bougé en 1992 à Sitburg, dans le comté de Manchester » poursuit celui qui a donné le prénom de son défunt frère à sa progéniture.

Les causes de ce départ sont multiples. « Tu sais, trop de violences à Kingston » justifie d’abord Ishmel, pas (du tout) tendre avec sa ville natale. Autre raison invoquée : les racines familiales. C’est en effet de cet endroit coincé entre Christiana et Spaldings, d’où est originaire la mère de Winston McAnuff. « Nous avons beaucoup de famille là bas, nos oncles, nos cousins nos tantes » détaille Ishmel évoquant un « retour aux sources ». Enfin, et il prend soin de le préciser, « c’est aussi un endroit plus propice pour la musique ». A quoi ressemble cette bourgade ? « C’est très vert et la ville est assez représentative de ce qui ce fait là bas » décrit Nicolas Maslowski. Située à deux heures de route de la capitale jamaïcaine, la ville est composée d’un chapelet « de petites maisons de ciment, souvent inachevées » traversé par une route qui offre son lot quotidien de « bagnoles, de camions, de klaxons ».



Un « habitat dispersé au cœur des collines, très vertes, mais pas très hautes » résume-t-il. Le petit Matthew connaît alors une enfance paisible, revêtant chaque matin son uniforme kaki et ses chaussures noires pour se rendre à l’école, non loin de la maison. Le co-fondateur de Makasound nous décrit un « petit gars normal, discret, plutôt assidu, avec plein de copains et de copines, du genre à se marrer aussi ». « Un garçon jovial » ajoute Ishmel tout en insistant sur le côté timide dont pouvait faire preuve son cadet. « Il a commencé à chanter sérieusement vers 16 ans » se remémore aussi ce dernier. Mais au vrai, le jeune adolescent s’essayait déjà au chant et suivait volontiers son père et ses amis musiciens sur des concerts vers l’âge de 12 ans. Soirées au cours desquelles il était parfois invité à monter sur scène. Comme un passage de témoin. Histoire de tâter du micro sur un titre.    

« Tu dois chanter man ! »

A en croire son ainé, il a fallu que son entourage insiste pour que Matthew se jette dans le bain. Pas du genre à attirer l’attention et en faire des caisses sur sa petite personne, il était plus chauffé à l’idée de soigner son chant qu’à assumer des textes devant un public de connaisseurs. « Il était très timide ! Je n’arrêtais pas de lui dire : ‘tu dois chanter man ! Tu as une voix angélique’ » jure Ishmel qui assure qu’il fut l’un de ceux qui ont insisté pour lui mettre le pied à l’étrier. En même temps, pas simple de passer après le père et ses deux aînés, surtout quand tout le monde lui répète que c’est lui qui a la plus belle voix. Mais de fil en aiguille et de maquettes en maquettes, les choses avancent et Matthew se retrouve assez rapidement avec une dizaine de chansons en poche.



Il est alors à l’aube de ses 18 ans, et il prend les choses plus au sérieux jusqu’à ce qu’il ponde le titre qui va le révéler : Be Careful. « Celle-là… c’est la chanson qui lui ouvre les frontières du monde mon frère » explique Ishmel, la larme au coin de l’oeil. Et pour cause, dès la première écoute, le potentiel « tubesque » de ce titre est d’une évidence limpide. Pas très loin d’un I Chased The Devil de Max Romeo (devenu bande son officielle des soirées fumettes des lycéens des années 2000), Be Careful se fait une place de choix chez les aficionados du roots, jusqu’à rentrer dans les playlists de Radio Nova. Un succès mérité au regard de la pression que s’est infligé le jeune prodige pour l’enregistrer. « Be Careful, il a fait ça en deux ou trois prises, mais c’est un titre qui s’est fait sous pas mal de pressions » se souvient Nicolas Maslowski.

« Il y avait genre 30 ou 40 personnes qui assistaient à sa prise voix » poursuit le cofondateur de Makasound qui n’a pas souvenir d’avoir vu pareille affluence sous cette véranda dans laquelle les enregistrements se faisaient. Une entrée en matière pas évidente mais qui lui permet d’obtenir un laisser-passer pour aller tourner avec le collectif roots Inna De Yard, formé sous l’impulsion du label Makasound. Si le titre fonctionne, c’est surtout grâce à la fraîcheur qui s’en dégage. Il ne s’agissait pas d’une session studio comme on pourrait l’entendre, mais d’un moment, unique, imprévu, au cours duquel on a tendu un micro au fils de Winston McAnuff. Deux prises, et boum. C’était dans la boîte. Paré d’un feeling et d’une spontanéité déconcertante.

Mais si Be Careful permet à Matthew de se lancer corps et âmes dans le reggae, c’est aussi le titre qui va lui causer quelques soucis. Notamment côté égo.

Tournée des patrons

Avril 2009, Printemps de Bourges. Changement de décor radical pour Mathew McAnuff qui va devoir faire sa première avec ce collectif placé sous le leadership de Earl China Smith, la « star » de cette formation. Un baptême du feu périlleux, devant plusieurs milliers de personnes face auxquelles il va devoir balancer son Be Careful. « Ca changeait beaucoup pour lui qui n’était pas dans le circuit, il n’était pas particulièrement pro », explique Romain Germa à l’initiative avec son pote Nico de cette tournée Inna de Yard.

Mais à Bourges comme ailleurs, la magie opère. Et c’est bien Be Careful, le seul titre que chante Matthew en lead, qui fait lever le plus de bras dans le public. « Quand il fait son morceau, c’est un carton sur scène ! Les gens connaissent les paroles », assure Romain Germa qui évoque d’éventuelles « jalousies » au sein du collectif. Pourquoi ? Les raisons sont multiples.



Déjà, dans ce milieu jamaïcain, il n’est pas forcément très bien perçu de débarquer comme un cheveu sur la soupe, de rafler la mise quitte à griller la priorité aux anciens qui se tapent la route depuis des années. De surcroît, il est beau. Et comme souvent, sa belle gueule n’a pas vraiment arrangé son cas. Résultat : « China lui a réservé un traitement plutôt dur, plutôt sévère » explique Romain. « Il ne lui laissait rien passer, il pouvait se faire pourrir pour la moindre petite connerie » ajoute-t-il. Et donc, au fur et à mesure que cette tournée avance, les relations se tendent au sein même du collectif. Et le jeune Matthew n’a pas forcément les épaules pour gérer cette pression, loin de ses vertes collines qui l’ont vu grandir, sous la grisaille de ces routes hexagonales qu’il sillonne en tour bus, parsemées de mornes stations services. Ce qui, de fait, finira par déteindre sur son comportement.

Mathew entame alors une mue qui va inquiéter ses proches. « Il commence à se poser des questions, à vouloir jouer les bad-boys » raconte Romain. Progressivement celui qui était apprécié pour sa discrétion, sa gentillesse et sa simplicité bombe le torse, au grand dam de l’équipe Makasound qui a dès lors entamé le processus de production de son album. Mais pour l’instant, tous considèrent que c’est passager. Que ce sont les conditions de son arrivée en France qui compliquent les choses dans la tête de ce jeune artiste pas encore formé. Les projets continuent donc d’avancer.

Lavage de cerveau

Une nouvelle étape se dessine dans la carrière de Matthew. Alors que son album n’est pas encore sorti, il va être sollicité par Tom Fire pour un featuring sur un titre aux accents dub electro. Nous sommes en 2010 et c’est via Makasound que Matthew va être linké avec cet artiste. « C’était un an et demi avant que je sorte mon album, je passe au label et ils me font écouter la compile Inna De Yard. Et au milieu j’entends « Be Careful ». Et là je dis ‘c’est quoi déjà ce titre, il est connu non ?’ Bah en fait non, c’était Matthew », sourit Tom Fire. Puis les choses, encore une fois, se font de façon très spontanée. « Chez Makasound ils me disent : ‘écoute, tu lui envoies une track en Jamaïque et tu vois ce que ça donne » se souvient-il. Ce dernier s’exécute et va recevoir quelques temps plus tard la première version de Brainwash. S’en suivront d’autres prises réalisées à Paris cette fois-ci et enregistrées dans le 20ème arrondissement de la capitale. Ce titre, une fois encore, va largement squatter les ondes de Radio Nova. Ce sera d’ailleurs Brainwash qui sera choisi comme single pour l’album The Revenge de Tom Fire. Clairement, le petit gars de Sitburg change de dimension. L’exposition médiatique n’est pas la même. « Je considère que Brainwash est aussi puissant que Be Careful » estime par ailleurs son frangin Ishmel.  

D’un point de vue professionnel et artistique, tout semble aller pour le mieux donc pour Matthew. En revanche, c’est du côté personnel que ça va commencer à coincer. Car c’est à ce moment que les signaux négatifs qu’il envoyait à ses proches vont se confirmer. « Ses deux dernières années, il était devenu agressif, insultant, soit le complet opposé de sa réelle personne » explique Nicolas Maslowski. « Il était devenu ingérable, on ne savait même pas si on poursuivait ou non le projet d’album, et notre avis penchait plus pour le ‘non’ à la fin » renchérit son associé. Au vrai, Matthew est à ce moment sujet à des sautes d’humeurs qui déconcertent les gens qui l’entourent. Ishmel évoque pour sa part une « une maladie, comme une sorte de lésion au cerveau » pour expliquer le comportement de son frère. Le père, Winston McAnuff fait d’ailleurs part de son inquiétude aux tauliers de Makasound.

En fait, notre gars s’embrouille avec pas mal de monde. Tom Fire se souvient l’avoir vu dans des conditions particulières après la sortie de Brainwash. « C’était un peu chaud, il s’était braqué, il avait l’impression que je l’entubais » résume-t-il sans trop s’étaler. « C’était comme s’il était perdu, à côté de la réalité » tente d’expliquer Romain Germa. Une anecdote est particulièrement parlante à ce sujet. Une jolie soirée était organisée dans la capitale, au Nouveau Casino pour la sortie de Brainwash. Un « release party » où Tom Fire devait partager la scène avec Matthew pour défendre le single qui tournait en radio. « Comme il n’était pas venu aux balances et qu’il était injoignable, je l’ai pas mis sur la liste d’invités comme il était censé être sur scène avec moi » raconte Tom Fire. En résumé, Matthew a débarqué vers minuit, s’est fait refouler manu militari par les videurs de la boîte. « Et là, on le voit se pointer après le show, croyant en plus que le monde entier l’attendait » relate Romain Germa. « Une autre fois, il arrive en France sans prévenir, ni Winston, ni personne, il débarque à un concert de Danakil au Zénith dans lequel son père était prévu pour un featuring. Là il monte sur scène sans saluer Winston ni même les musiciens, pose sa voix sur le featuring qu’il avait sur le même titre avec son père, puis redescend sans le calculer. C’était vraiment chelou comme délire, comme s’il exprimait son désir d’indépendance » poursuit Romain.  Le divorce entre les mecs de Makasound et Matthew se consomme. Le petit Jamaïcain saute dans un avion pour regagner son pays, en compagnie de sa Française de petite amie.

Suite et fin

« On l’avait perdu. Je me souviens avoir discuter avec Winston à la terrasse d’un café, quelques semaines avant que ça se passe. On se disait que s’il continuait comme ça, ça allait lui tomber dessus. Bah ça n’a pas loupé » raconte, amer, Nicolas. En France, ses proches ont peu de nouvelles et ne manquent pas de s’inquiéter. Les souvenirs qu’il laisse derrières lui au moment où il regagne la Jamaïque sont faits d’embrouilles, de sautes d’humeur, d’agressivité… De quoi, effectivement, se faire un sang d’encre du côté de ses proches.

Comme pour rompre avec l’image paternelle, il ne s’installe pas à Sitburg, mais à Montego Bay, en compagnie de « Flo », sa copine. Puis dans la nuit du 22 au 23 août 2012, Matthew McAnuff va passer de la rubrique « Culture » a  celle des « Faits-divers ». Le jeune homme va tomber sous les coups de machettes assénés par ses agresseurs. Ce qu’il s’est passé ? Ni plus ni moins qu’une histoire comme il s’en passe plein en Jamaïque.  Une dispute conjugale aurait provoqué sa sortie de la maison puis… les choses ont semble-t-il dérapé.



Les versions diffèrent sur les conditions de sa mort. Mais il y a un scénario qui revient plus souvent chez ses proches. Énervé par la dispute, Matthew sort dans la rue pour choper de l’herbe pour se calmer. Et là, semble-t-il, le chanteur va devenir cette fameuse mauvaise personne arrivant au mauvais endroit et au mauvais moment. « Il a dû s’embrouiller avec le mauvais mec, rentrer dans l’affront direct » tente d’expliquer l’un de ses proches. « Il cherchait à fumer, et ça s’est mal passé avec les mecs qu’il a rencontré, ils ont hurlé au flic, c’est une technique connue en Jamaïque pour tabasser un gars, alors il s’est fait lynché » raconte Ishmel, qui arbore toujours autour du cou un pass de festival imprimé du nom de son frère. Personne ne s’étale trop car, au final, seul les protagonistes de cette échauffourée en connaissent les détails. Ce qui est sûr, c’est que ses assaillants le laissent pour mort. Autre certitude, les secours ont mis des heures à intervenir. Pourquoi ? L’ambiance locale sans doute. Quand la dépêche sort, pas mal de « conneries » vont circuler sur Internet. Relayant sans le savoir une rumeur qui enfle qui sur les réseaux sociaux, le site de Radio Nova titre « meurt dans un braquage ». Même si le papier est vite dé-publié, le mal est fait. Cette version fantasmée alimentée par ses frasques connues dans le milieu du reggae se répand comme une traînée de poudre, le web étant le téléphone arabe le plus efficace jamais inventé.

En tout cas, c’est bien la violence jamaïcaine qui a aspiré le jeune Matthew. Cruelle ironie pour celui qui a bâti sa courte carrière sur une chanson baptisée « Be Careful » et dont le clip le représentait pourchassé des malfaiteurs armés…  « J’arrête pas d’y penser mec » confesse Ishmel trois ans plus tard. Avec une église pleine à craquer, Matthew a eu de belles et longues funérailles auxquelles se sont succédées plusieurs centaines de personnes, et ce, dans  le respect de la tradition jamaïcaine. Il n’a donc pas pu connaître son album, sorti dans les bacs en 2013. Outre ce regret artistique, il n’aura surtout pas pu réaliser son rêve le plus cher : aller à New-York pour aller, enfin, rendre visite à sa mère.

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